[Les 100 ans de la Bibliothèque. Octobre 2024. Présentation organisée et enregistrée par Christine Brodeur]
[Interlocuteur: Christine Brodeur]
[La Bibiothèque du CNRC fête ses 100 ans !]
Bonjour à tous et bienvenue à cette présentation des 100 ans de la bibliothèque.
[Sujets]
[Contenu affiché à l'écran :
- 1re partie : Naissance et évolution de la Bibliothèque du CNRC
- 2e partie : Nouveautés des Services de bibliothèque et de gestion de l’information (SBGI) en 2024-2025
]
Donc, cette année, la Bibliothèque du CNRC aura 100 ans. Nous sommes très fiers de son
patrimoine et vous présenterons quelques évènements marquants de son histoire, qui
débute en 1924. En plus d’en apprendre davantage sur la bibliothèque et son évolution,
vous découvrirez les nouveautés introduites par les Services de bibliothèque et de gestion de l’information durant toute l’année.
[Quelques abréviations]
[Contenu affiché à l'écran :
- ICIST - Institut canadian de l'information scientifique et technique : nom de la Bibliothèque du CNRC des années 1970 aux années 2010
- BSN - Bibliothèque scientifique nationale
- SBGI - Services de bibliothèque et de gestion de l'information : la Bibliothèque du CNRC en fait partie
- SSIT - Service du savoir, de l'information et des technologies : ils englobent les SBGI
]
Donc, quelques abréviations qui vous seront peut-être utiles.
Alors, la principale ici, « ICIST» qui a été mieux connue sous le nom anglais de « CISTI », donc l’Institut canadien de
l’information scientifique et technique, qui a été le nom de la bibliothèque des années 1970 aux années 2010, environ.
Il y a aussi le « SBGI » pour le service de la bibliothèque et gestion de l’information.
[Naissance et évolution]
Les diapositives qui suivent relatent la naissance de la bibliothèque et présentent quelques faits intéressants sur son évolution dans le temps.
[Les débuts]
[Contenu affiché à l'écran :
La mission de la Bibliothèque : offrir des services d'information au CNRC et aux scientifiques canadiens
Trois photos d'édifices, dont :
- Bibliothèque du Parlement
- 100, promenade Sussex, Ottawa
- M-55, campus du CNRC, Ottawa
]
Dès sa naissance, la Bibliothèque du CNRC avait pour tâche d’offrir des services d’information au CNRC et aux scientifiques du Canada.
Les photos qu’on voit ici correspondent aux bâtiments qui l’ont abritée au fil du temps : donc la Bibliothèque du Parlement, au tout début, puis le 100, promenade Sussex et, enfin, le M-55, sur le campus du CNRC, depuis les années 1970.
[Information scientifique, technique et médicale (STM)]
La Bibliothèque du CNRC est réputée pour abriter une des plus formidables collections d’ouvrages imprimés de nature scientifique, technique et médicale (STM).
On y répertorie 360 000 ouvrages/rapports et 20 000 périodiques introuvables ailleurs au pays. Cette
documentation exceptionnelle représente environ la moitié de la collection d’ouvrages
imprimés de la Bibliothèque du CNRC, qui considérée comme un trésor national.
La Bibliothèque du CNRC collabore avec d’autres bibliothèques pour préserver les documents
rares ou uniques, réduire le plus possible la duplication des ressources et optimiser
l’accès à l’information. Elle fait partie du Réseau des bibliothèques scientifiques
fédérales, le RBSF, qui regroupe les bibliothèques scientifiques de l’état afin de faciliter
l’accès aux sources d’information de qualité pertinentes et aux services dispensés par les
bibliothèques et les professionnels de l’information. En collaborant, les ministères membres
du RBSF réalisent des économies d’échelle et bénéficient des meilleurs outils de recherche
que peut offrir l’industrie.
[Histoire de la Bibliothèque scientifique nationale : du papier au numérique]
[Contenu affiché à l'écran :
Chronologie qui inclue :
- 1924 - Collection négligeable
- 1928 - Collection ~1 000
- 1932 - Collection 12 000
- 1957 - Collection 350 000
- 1966-68 - Collection 725 000
- 1972 et 1974 - Expansion rapide de la collection
]
Retraçons maintenant l’histoire de la Bibliothèque. Commençons par le début.
Le CNRC est fondé en 1916. L’année suivante, soit en 1917, on dépense un peu plus de
1 300 $ pour la bibliothèque et les services de publication, ça qui équivaut à environ 31
200 $ aujourd’hui, c’est quand même pas énorme. À ce moment, il devient clair qu’une
collection d’ouvrages, de rapports et de documents gouvernementaux digne de ce nom ne pourra
qu’être profitable au CNRC. On décide donc de constituer une collection modeste de documents
qu’abritera la Bibliothèque du Parlement. Bien que cette décision engendre une petite
collection d’ouvrages imprimés, aucun bibliothécaire ni scientifique n’en assume encore la responsabilité.
C’est en 1924 que le Conseil privé sanctionne l’appellation « Conseil national de recherches du Canada » . On l’appelait jusque-là le « Conseil consultatif
honoraire de recherches scientifiques et industrielles ». J’aime mieux le nouveau nom
personnellement! Et c’est là que la Bibliothèque du CNRC voit officiellement le jour. Henry
Marshall Tory, le premier président du CNRC, déclare d’emblée qu’il a l’intention de créer une
bibliothèque dont bénéficieront tous les scientifiques du pays.
L’année 1928 voit la nomination officielle de Margaret Gill au poste de bibliothécaire en chef du CNRC. Celle-ci
hérite d’une collection de 1 000 titres et durant ses 30 années de service, elle bâtit une
des plus impressionnantes collections de périodiques scientifiques du Canada.
En 1932 a lieu l’inauguration officielle de l’édifice du 100, promenade Sussex, à Ottawa. La Bibliothèque
scientifique nationale nait avec lui. Celle-ci compte alors une collection unique de 12 000 titres rassemblant les meilleures
ressources disponibles, soit 11 000 titres de plus en 4 ans, donc de 1000 à 12 000 en
environ 4 ans. Petite parenthèse en complément de l’histoire de la bibliothèque, en 1947, le
service d’information technique du ministère de la Reconstruction emménage au CNRC.
Également connu sous l’acronyme S-I-T, ce service prête main-forte aux petites et aux
moyennes industries de diverses façons. Ce service sera relié à l’histoire de la bibliothèque très bientôt, donc gardez-le en tête.
Que devient la bibliothèque dans les années 1940? Elle continue de croître grâce à Margaret Gill.
Sautons quand même tout de suite aux années 1950. Durant cette période, la Bibliothèque du CNRC devient officieusement la
Bibliothèque scientifique nationale, puis Margaret Gill prend sa retraite pour être
remplacée par Jack E. Brown, un visionnaire. Oui, c’est bien son nom qui est inscrit sur le
M-55, site actuel de la bibliothèque si jamais vous êtes déjà passé voir. Au moment de la
création de la Bibliothèque nationale du Canada, en 1953, on décide que celle-ci se
consacrera aux lettres, aux sciences humaines et aux sciences sociales, alors que la
Bibliothèque du CNRC sera plutôt réservée à la documentation scientifique et technique. Par
conséquent, en 1957, le directeur de la Bibliothèque du CNRC se voit confier la mission de
transformer cette dernière en Bibliothèque scientifique nationale, ce qui est une étape
marquante. L’effectif de la bibliothèque grossit avec l’expansion de la collection, et la
portée du service prend graduellement de l’ampleur, puisqu’au lieu de répondre uniquement
aux besoins du CNRC, la bibliothèque dessert la totalité de la population canadienne, puis
les chercheurs du monde entier. De toute évidence, la Bibliothèque scientifique nationale
avait besoin d’un emplacement bien à elle. On commence donc à planifier dès 1959 la
construction d’un nouveau bâtiment, qui est le futur M-55, dont le chantier démarre
finalement en août 1971. Nous y reviendrons bientôt. Tout cela nous amène dans les années
1960. À l’époque, de nombreuses innovations techniques, qui pourraient sembler banales
aujourd’hui, bouleversent radicalement le monde des bibliothèques! La mécanisation et
l’automatisation des services débutent à ce moment. En 1963, par exemple, la Bibliothèque
scientifique nationale crée la première base de données sur l’ensemble des publications du
CNRC. L’année suivante, on adopte le télex pour faciliter la commande de documents et, en
1969, les premières télécopieuses sont installées pour accélérer la diffusion de la
documentation. Des progrès un peu minuscules quand on les compare à ceux d’aujourd’hui, mais
pour l’époque, c’était quand même assez révolutionnaire.
En 1966, on officialise le statut de la Bibliothèque scientifique nationale. L’innovation, se poursuit avec la conception du CAN/SDI, premier service
national informatisé de diffusion sélective d’informations, en 1968. L’acronyme CAN/SDI
signifiait « Canadian Selective Dissemination of Information » ou Service canadien de
diffusion sélective de l’information. Cet outil a été donné à l’UNESCO en 1971 pour distribution gratuite à travers le monde.
Un autre outil précieux voit le jour en 1972. Jumelées à un moteur de recherche courant et à son langage de commande, les bandes
magnétiques du CAN/SDI deviennent le CAN/OLE (pour « Canadian Online Enquiry »), premier
système d’interrogation en direct du Canada. Le CAN/OLE permet de consulter quelques-uns des
principaux index de la documentation scientifique reconnus à l’échelon international ainsi
que l’index plus modeste des bases de données scientifiques et techniques du Canada. La
bibliothèque numérique de l’UNESCO conserve d’ailleurs encore la version française du manuel
du CAN/OLE. En 1969, le cabinet confie au CNRC la tâche de mettre au point un système
national d’information scientifique et technique, si bien que 5 and plus tard, la
Bibliothèque scientifique nationale et le Service d’information technique (SIT), dont on a
parle précédemment, donc les 2 services fusionnent pour engendrer l’ICIST ou Institut
canadien de l’information scientifique et technique. Quatre années s’écoulent avant que la
fusion soit complète.
C’est donc il y a 50 ans qu’est inauguré le nouveau foyer de l’ICIST,
un jalon majeur dans l’histoire de la bibliothèque: le M-55, véritable joyau de
l’architecture moderne, qui situé au coeur même du campus du chemin de Montréal. L’édifice
à l’ancienne adresse au 100, promenade Sussex abrite toujours les archives du CNRC, où sont
préservés les documents anciens. Les archives servent également de centre de ressources et
facilitent les projets historiques sur le CNRC. Finalement, en 1979, après plus de 20 années
de services, le visionnaire Jack E. Brown part pour la retraite pour être remplacé par Elmer
V. Smith, nouveau directeur général de l’ICIST, appelé à devenir l’ardent et progressiste
défenseur des avancées de l’institution.
[Histoire de la Bibliothèque scientifique nationale : du papier au numérique]
[Contenu affiché à l'écran :
Chronologie qui inclue :
- 1980-83, 1993 et 1994 - Expansion de la collection jusque dans les années 1990; inventaire supérieur à 8 000 000
- 1997-1999 et 1999 - Réduction de la collection physique avec l'avènement de la bibliothèque virtuelle
- Années 2000 et Années 2010 - Érosion de la collection en raison des restictions budgétaires
]
L’expansion de la bibliothèque se poursuit dans les années 1980 et 1990, avec les nombreux changements et adaptations qu’exigent l’avènement du
numérique. En 1980, la bibliothèque qui est maintenant l’ICIST inaugure un service qui
élaborera, produira et diffusera des données scientifiques numériques après évaluation
critique. Le système CAN/SND consiste en 13 bases de données ultra techniques en chimie
analytique, structure moléculaire et biologie moléculaire. C’est le seul système au monde à
réunir au même endroit toutes les bases de données en cristallographie. La bibliothèque
demeure un centre d’innovation de renommée mondiale. En 1983, la bibliothèque enregistre au-delà de 200 000 copies produites et
prêts de documents, soit plus que tous les autres centres d’information en Amérique du Nord.
Deux ans plus tard, la collection s’étale sur plus de 50 kilomètres d’étagères. Les années
1990 voient l’ICIST amorcer son passage au numérique. La décennie débute avec le départ
d’Elmer V. Smith pour la retraite en 1991, aussitôt remplacé par Margot Montgomery à la
direction générale de l’institut. Sous son règne s’échafaude une stratégie visant la
prestation des services de l’ICIST à l’échelon international.
En 1993, l’ICIST possède la plus vaste collection d’ouvrages scientifiques et techniques d’Amérique du Nord. La même
année est dévoilé Romulus, qui un produit mis au point avec la collaboration de la
Bibliothèque nationale du Canada. Premier CD-ROM conçu par le CNRC, Romulus renferme la
liste consolidée des périodiques scientifiques conservés dans les bibliothèques canadiennes.
La liste, dressée par l’ICIST et la Bibliothèque nationale du Canada, existe sous forme de
base de données depuis 1965. L’année suivant la diffusion de Romulus, l’Association
canadienne des bibliothèques décerne un prix à l’Institut pour cette réalisation.
Lors du passage aux services en ligne, on abandonne le télex, qui avait été
introduit en 1964, pour accepter les premières demandes par Internet et, en 1994, l’ICIST
inaugure son premier site Web, dont on a une petite copie d’écran ici, on voit qu’il y a
quand même une certaine évolution dans les sites web depuis ce temps-là! La même année, avec
IntelliDoc, tout le service de diffusion de documents de la bibliothèque s’informatise.
IntelliDoc devient l’épine dorsale du service de diffusion des documents de l’ICIST, avec la
distribution annuelle d’un million de documents à sa clientèle, à son apogée. En 1995, le
système reçoit un prix d’excellence par les éditeurs de la Canadian Business, qui tiennent à
souligner la « conception d’une solution remarquable en technologie de l’information ». Du
milieu à la fin des années 1990, de plus en plus de travaux scientifiques sont publiés par
voie électronique, si bien qu’en 1995, on met fin aux services CAN/SND et CAN/OLE, dont nous avons déjà parlé brièvement.
En 1997, l’ICIST inaugure sa bibliothèque virtuelle, qui permet aux instituts de recherche du CNRC d’accéder directement
à ses services, partout au pays. L’ICIST met au point des systèmes d’authentification et
d’autorisation pour protéger les droits des éditeurs tout en laissant les utilisateurs
obtenir les informations dont ils ont besoin.
De 1997 à 1999, l’ICIST convertit son réseau national de filiales en centres d’information et étend ses services à l’ensemble des chercheurs au pays.
En 1999, l’institut dirige 10 centres d’information, à travers le pays. En 2005, c’était rendu à 17 centres
d’information à la grandeur du pays. Certains d’entre vous se souviennent sans doute de ces
centres d’information et des bibliothécaires qui y travaillaient. En 1998, l’ICIST crée la
base de données Expertise du CNRC et la dévoile la même année. Expertise permet d’accéder
directement à plus de 1 700 employés du CNRC, dont le savoir-faire peut être partagé avec
l’industrie, les universités et les autres ministères. Le CNRC s’en sert toujours et
continue d’en assurer l’administration sous la forme de son nouveau Répertoire des
scientifiques. À la fin du millénaire, la bibliothèque abrite au-delà de 8 millions de
documents et reçoit plus de 3 500 demandes par jour.
Avec le nouveau millénaire, la bibliothèque se métamorphose – la transformation numérique, qui avait commencé dans les
années 1990 s’accélère considérablement. Au cours des années 2000, l’accès à l’information
prime nettement sur la collecte de documentation physique dans l’approche de la
bibliothèque. Vers la deuxième décennie du millénaire, la transformation que requiert
l’examen stratégique entrepris par le gouvernement du Canada en 2008 prend les devants à
l’ICIST, et on apporte d’importants changements qui réaligneront les ressources et les
programmes du CNRC. De cela, il résulte 2 modèles de prestation pour les services de l’ICIST
: celui des services d’information et de renseignement, et celui des programmes de la
Bibliothèque scientifique nationale. En 2009, après un projet pilote, l’ICIST lance les
Archives des publications du CNRC, qu’on connait maintenant sous le nom de « NPARC », enfin le
nom en anglais, dépôt en ligne dynamique donnant directement accès aux milliers de
publications scientifiques et techniques du Conseil. En 2010, les Presses scientifiques, qui
faisaient partie du CNRC depuis 1929 et de l’ICIST depuis 1994, volent de leurs propres
ailes et deviennent le Canadian Science Publishing, une société sans but lucratif. Le nom de
l’ICIST est abandonné et on revient à celui de Bibliothèque scientifique nationale à
l’externe, tandis qu’à l’interne, on lui préfère celui de Gestion du savoir (GS). Les
services sont maintenus, mais de manière nettement plus modeste. Parallèlement, on s’efforce
de nouer des partenariats afin que certains services puissent se poursuivre par le biais de
fournisseurs du secteur privé. Ainsi, l’ICIST s’allie à Infotrieve Canada Inc. pour que
l’entreprise diffuse les documents de sa collection en son nom. En 2014, un autre changement
de nom survient à l’interne, et la GS, Gestion du savoir, fusionne avec les Technologies de
l’information pour former les SSIT, plus connue peut-être en anglais sous le nom de « KITS ».
Donc, la bibliothèque et ses services n’étant plus un institut ni un centre, mais une
sous-direction des SSIT. Les centres d’information régionaux du CNRC ferment graduellement leurs portes durant les années 2010.
Peut-être qu’il reste certains membres des SBGI dans les centres de recherche du CNRC, mais,
s’il y en a, ils procurent leurs services à l’ensemble des employés du CNRC.
Enfin, en 2018, une nouvelle modification transforme la Gestion du savoir en Services de bibliothèque et de
gestion de l’information les SBGI, tels qu’on les connaît aujourd’hui. Malgré tous ces
bouleversements survenus ces dernières décennies, la diffusion d’informations scientifiques,
techniques et médicales (STM) demeure notre priorité et la Bibliothèque scientifique
nationale, avec les SBGI, continue de s’allier à d’autres organisations ou fournisseurs,
ainsi qu’à implanter de nouvelles technologies pour accomplir sa mission, qui consiste à
aider le CNRC à effectuer des recherches et à innover dans l’infrastructure canadienne de l’innovation.
[Les nouveaux services que nous offrons]
À quoi ressemble la Bibliothèque du CNRC aujourd’hui? L’an dernier, à l’occasion du Mois des bibliothèques
canadiennes, on a présenté l’ensemble des services que proposent les SBGI. Donc cette fois, on aimerait
saisir l’occasion pour vous parler des nouveaux services que nous offrons.
[Services de bibliothèque et de gestion de l’information]
La Bibliothèque du CNRC comme on la connaît est devenue les Services de bibliothèque et de gestion de l’information (SBGI), avec
un éventail de services adapté à vos besoins en matière d’information. La myriade de
services que les SBGI offrent au CNRC peuvent être regroupés en 5 grandes catégories. Donc, on a :
- les Recherche et intelligence d’affaires
- l'Accès aux collections
- la Gestion de l’information et des données
- les Publication et conservation des données de recherche, ainsi que
- l’Accès à l’information et protection des renseignements personnels (AIPRP).
Si vous voulez en savoir plus sur ces services, vous pouvez accéder en tout temps au catalogue
qui les recense, qui est disponible sur le site de la bibliothèque. La présentation de l’an
dernier qui détaille tous les services est aussi disponible. Aujourd’hui, nous nous
attarderons surtout aux nouveaux services et produits intéressants qui sont mis à la
disposition du personnel du CNRC.
[SBGI : Nouveaux services]
Parmi les nouveaux services des SBGI, commençons avec la recherche et l’intelligence d’affaires.
[Recherche et intelligence d’affaires : Nouveaux services]
[Contenu affiché à l'écran :
- Aide à la diligence raisonnable en sécurité de la recherche
- Vérification visant à établir si les collaborateurs éventuels (et les coauteurs) ne sont pas affiliés à une des 103 organisations de recherche nommées (ORN) préoccupantes en matière de brevets, de publications ou de financement
- Facilitation du processus de diligence raisonnable en sécurité de la recherche au niveau de la collaboration et de la recherche d’experts
- Liste de sources d’information sans abonnement faisant autorité
- Bientôt sur le site Web de la Bibliothèque du CNRC : listes des sources d’information gratuites sélectionnées par des experts afin que les scientifiques du CNRC aient accès à des renseignements fiables
- Vous connaissez une source d’information formidable et aimeriez la faire connaître à vos collègues? Envoyez-la à NRC.IA-IA.CNRC@nrc-cnrc.gc.ca
]
Donc en plus des services usuels, l’équipe Recherche et intelligence d’affaires (R-IA) a mis en place quelques nouveaux services sur lesquels j’aimerais attirer votre attention.
Premièrement, la vérification des organisations de recherche nommées Le 10
juillet, le CRNC a publié son énoncé de politique sur la sécurité de la recherche. En vertu
de cette politique, les scientifiques fédéraux doivent s’assurer que leurs collaborateurs
éventuels ne sont affiliés à aucune des 103 organisations de recherche nommées, ou en
anglais « named research organisations » qui ont été nommées par le gouvernement du Canada.
Et nous sommes là pour vous aider. L’équipe R-I-A propose maintenant un service de contrôle
qui déterminera si un chercheur est associé à une des ORN de la liste d’après ses
publications, recensées dans Scopus. L’équipe utilise l’analyse de texte pour offrir ce
service de manière efficace. Une seule demande suffit pour que l’équipe procède à cette
vérification pour une ou plusieurs personnes d’intérêt. Il est aussi possible de contrôler
les coauteurs et les sources de financement d’un chercheur. Nous pouvons même vous aider à
vérifier les brevets. L’équipe R-IA a fait de cette vérification une norme quand elle
cherche des experts pour faire partie d’un comité de lecture ou d’un comité consultatif.
Un deuxième nouveau service, donc la liste des sources d’information sans abonnement faisant
autorité Les bases de données auxquelles la Bibliothèque du CNRC est abonnée et auxquelles
vous avez donc accès sont énumérées sur son site Web, dans une section appelée « liste A-Z ». L’équipe R-I-A a redoublé d’efforts en coulisses pour dresser une autre liste présentant
une sélection de sources d’information gratuites, pertinentes aux domaines d’activité des
centres de recherche, afin que vous ayez accès à des informations de premier plan pour
appuyer vos recherches. D’ici la fin de l’exercice, vous pourrez consulter cette liste et
trouver rapidement des sources d’information gratuites de qualité que vous pourrez ajouter
aux bases de données auxquelles le CNRC est abonné sur les sujets relatifs à différentes
recherches. Si jamais vous connaissez d’autres sources d’informations, gênez-vous pas à nous
les envoyer.
[Recherche et intelligence d’affaires : Nouveaux services]
[Contenu affiché à l'écran :
Analyse des citations - Analyse de la portée des domaines, des organizations et des chercheurs qui citent les publications de votre équipe
Rédactique (« prompt engineering ») - L'Équipe Intelligence et analytique (I&A) acquiert des compétences qui vous aideront à exploiter efficacement les outils de l'IA générative
]
Deux autres nouveaux services pour la recherche et intelligence d’affaire.
Donc tout d’abord l’analyse des citations. Analyser l’impact d’une publication ne se limite pas au nombre de fois où on la cite et à l’indice FIPD mieux
connu sous « FWCI » en anglais. Une telle analyse vous en dira beaucoup plus sur ceux qui
utilisent les résultats de vos travaux et sur les domaines qu’influent vos recherches. Le
service IA a récemment élaboré une méthode lui permettant d’analyser les citations sur les
publications d’une équipe. Grâce à cette méthode, elle peut approfondir l’analyse et vous
apprendre combien de citations viennent du CNRC, d’autres membres de votre équipe ou de
chercheurs de l’externe. En plus de déterminer les affiliations ou les personnes qui citent
vos travaux, l’analyse illustre l’ampleur des retombées de la recherche en indiquant les
domaines ou les disciplines où les travaux sont cités. Enfin, il est possible d’identifier
les brevets ou les politiques qui mentionnent les publications de l’équipe, ce qui permet
d’en préciser l’impact commercial et sociétal. Grâce à ce service, vous pourrez montrer
l’ampleur de l’impact de vos travaux! Vous pouvez toujours demander une telle analyse en
écrivant à l’équipe de I et A ou au courriel général de la bibliothèque, et ça sera
redistribué à la bonne équipe.
Et finalement, un des derniers services, qui est très bien
connu plus en anglais sous « prompt engineering », qui a été traduit sous rédactique en français
L’équipe I et A développe ses talents en rédactique, technique qui permet de mieux maîtriser
l’usage des outils d’intelligence artificiells en structurant la demande, c’est-à-dire en indiquant à l’outil le
résultat optimal qu’on souhaite obtenir. Nous ne cessons d’en apprendre davantage sur ce
sujet. Il y aura aussi une autre présentation dans le Mois des bibliothèque en octobre 2024
qui est sur ce sujet.
[SBGI : Nouveaux services]
Le deuxième volet des services que nous amenerons est celui de l’accès aux collections.
[Accès aux collections : Quoi de neuf ?]
[Contenu affiché à l'écran :
Clavardez avec la bibliothèque - Posez vos questions sur la bibliothèque et obtenez immédiatement la réponse d’un expert
Prêts entre bibliothèques - Pour la première fois depuis 2019, la Bibliothèque du CNRC autorise les prêts à d’autres bibliothèques dans le monde
Reprise des visites à la bibliothèque et aux archives du CNRC - Puisez dans les collections sur les lieux, à la bibliothèque du M-55 ou aux archives de la promenade Sussex
Nouveau poste d’agent ou agente de la bibliothèque et des archives - Plus de personnel signifie un meilleur accès aux collections et aux services des archives
]
Donc, en 2024, ça été une année formidable pour l’équipe des collections! Cette
année, nous avons ajouté de nouvelles façons pour vous d’accéder aux collections de la
bibliothèque.
Ainsi, nous avons inauguré un service de clavardage au moyen duquel tout le
personnel du CNRC peut accéder aux services de la bibliothèque en cliquant simplement un
bouton sur notre portail. En un peu moins d’un an, nous avons clavardé 116 fois avec des
employés du CNRC.
En juillet, les collections de la Bibliothèque scientifique nationale ont
été rendues publiques dans le monde entier et sont devenues accessibles grâce à des prêts
entre bibliothèques pour la première fois depuis 2019. Nous accepterons maintenant les
demandes de prêts des autres bibliothèques scientifiques de la planète. Chaque semaine, la bibliothèque transmet environ 25
articles de ses fabuleuses collections de documents rares ou uniques pour alimenter la
recherche un peu partout dans le monde.
Les services offerts sur les lieux sont maintenant
totalement rétablis depuis la pandémie avec le retour des visiteurs du CNRC. Il est
maintenant possible de se promener entre les étagères, de consulter un document dans la
salle de lecture ou de profiter du panorama sur le campus du CNRC! Vous pouvez aussi nous
contactez pour organiser une visite. Et il y aura une future visite virtuelle qui va être
développée aussi.
D’autre part, nous avons créé un nouveau poste d’agent ou agente de la
bibliothèque et des archives pour faciliter l’accès aux archives, ce qui aidera nos clients
du CNRC et de l’extérieur.
[SBGI : Nouveaux services]
Troisième volet, celui de la Gestion de l’information (GI).
[Gestion de l’information : Nouvelles formations]
[Contenu affiché à l'écran :
Nouvelle formation de base sur DocZone – Automne 2024
- Cours condensé sur DocZone pouvant servir soit d’introduction aux nouveaux utilisateurs, soit d’aide-mémoire
- Progression autocontrôlée pour plus de souplesse et vous laisser avancer à votre gré
- Une formation approfondie est également disponible sur demande
Nouvelle formation sur les principes de base de la GI – Printemps 2025
- Elle vous prépare à gérer efficacement vos renseignements
- Offerte à tous les employés du CNRC sur SuccessFactors
]
L’équipe de la politique et des services consultatifs en gestion de l’information offre de
la formation depuis toujours, mais elle ajoute à son répertoire 2 nouveaux cours
intéressants.
Le premier consiste en un préenregistrement présentant les rudiments de
DocZone aux nouveaux utilisateurs. Véritable ABC de DocZone, il en explique la structure et
le modèle d’autorisation, puis indique comment téléverser des documents et ajouter des
métadonnées. Nous espérons l’installer dans SuccessFactors cet automne.
Le second est le module des principes de base sur la gestion de l’information que nous espérons lancer sur
SuccessFactors au printemps 2025. Le cours expose sous un nouvel angle vos responsabilités
en gestion de l’information, des consignes sur le stockage et la transmission de
l’information à la gestion efficace des fichiers et des courriels. Les employés seront tenus
de suivre ce module, comme ils sont déjà obligés de faire pour celui sur la sécurité.
[SBGI : Nouveaux services]
Quatrième volet sur lequel nous nous pencherons, celui des publications et de la conservation des données de recherche.
[Publication et conservation des données de recherche : Quoi de neuf?]
[Contenu affiché à l'écran :
Aide à la diffusion et à la publication des communications scientifiques
- Nouveau poste de bibliothécaire spécialisé·e en communications scientifiques
- Aide sur les droits d’auteur, les autorisations de publier et la présence des auteurs en ligne
- Consultations et formation sur la publication pour les centres de recherche
- Ententes supplémentaires du type « lecture-publication » avec Wiley, l’« Institute of Physics » et « Canadian Science Publishing »
- Nouveau guide du CNRC sur les sources de publication libre accès pour les auteurs
Profils bibliométriques
- Aperçu des données sur votre équipe, illustrant ses forces au niveau de la publication et les tendances dans le temps
]
Nous avons mis sur pied de nouveaux services pour les communications scientifiques, notamment un service d’aide aux clients sur les droits d’auteur de la Couronne, les
autorisations à publier, le profil des auteurs et bien plus encore. Un nouveau poste de
bibliothécaire spécialisé·e en communications scientifiques offrira bientôt des services « à
la carte » afin de prêter main-forte aux centres de recherche qui ont des besoins précis en
manière [matière] de publication. Cette année, la bibliothèque a ajouté 3 éditeurs à la
liste grandissante de ceux qui laissent les chercheurs du CNRC publier gratuitement leurs
communications en libre accès, c’est, en l’occurrence : Wiley, l’Institute of Physics
(IOP), et le Canadian Science Publishing. N’hésitez pas à consulter notre guide sur la
publication libre accès au CNRC pour voir la liste des différents périodiques.
La bibliométrie joue un rôle majeur dans la manière dont le CNRC évalue l’excellence en
recherche. Pour aider les centres de recherche a mieux cerner l’impact de leurs travaux,
l’équipe de Intelligence et analytique a commencé à préparer un instantané bibliométrique
annuel pour chaque centre. Cet aperçu indique le nombre de citations du centre de recherche,
son indice FWCI, et les communications en libre accès publiées, le taux de collaboration, et
les partenaires. Nous pouvons vous aider à comprendre pourquoi vous résultats
bibliométriques augmentent ou chutent subitement, et procurer différentes données pour
suivre la situation.
[SBGI : Nouveaux services]
Et, le dernier volet, concerne l’accès à l’information et la protection des renseignements personnels.
[Accès à l’information et protection des renseignements personnels (AIPRP) : Divulgation proactive]
Le nouveau service AIPRP que nous tenons à souligner est celui de la divulgation
proactive. La Loi sur l’accès à l’information accroît la transparence et l’ouverture du
gouvernement. Pour cette raison, la partie 2 de la Loi précise quand certains types
d’information doivent être divulgués de manière proactive. Le bureau de l’AIPRP collabore
avec les groupes chargés de respecter les exigences des dispositions législatives sur la
publication proactive. Ces groupes ont établi des procédures pour s’assurer que les
documents en question sont exacts, exhaustifs et diffusés dans les délais.
[Que nous réserve l’avenir?]
Que nous réserve l’avenir? Les services de la bibliothèque ont toujours cherché à intégrer de nouveaux outils
et technologies à leurs activités, de même qu’à répondre aux besoins de leur clientèle à
mesure qu’ils changent et que la recherche évolue. Et nous continuerons de le faire! Je vous
invite à découvrir les autres présentations du mois des bibliothèques 2024, dont les enregistrements sont aussi disponibles.
[Contactez-nous]
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J'ai besoin d'aide pour :
- ...gérer un projet comprenant la collecte, l’utilisation ou le stockage de renseignements personnels : atip-aiprp@nrc-cnrc.gc.ca
- ...structurer et gérer les informations produites ou reçues par l’équipe : IM-GI@nrc-cnrc.gc.ca
- ...trouver et consulter les sources d’information (périodiques, bases de données, articles) détenues par le CNRC et commander des articles : NRC.Library-Bibliotheque.CNRC@nrc-cnrc.gc.ca
- ...obtenir les informations requises afin que les décisions concernant mes activités, mes projets de recherche et la bibliométrie s'appuient sur des données probantes : NRC.IA-IA.CNRC@nrc-cnrc.gc.ca
- ...gérer mes données de recherche et mes publications en tant que membre du personnel du CNRC : NRC.Open-Ouvert.CNRC@nrc-cnrc.gc.ca
- Vous ne savez pas où écrire? Envoyez votre requête à NRC.Library-Bibliotheque.CNRC@nrc-cnrc.gc.ca et nous la ferons parvenir à la bonne équipe.
]
Ceci termine notre présentation. Voici les différentes adresses pour communiquer avec nous, selon vos besoins d’informations. Merci à tous!